Chelles : gare, lieu de vie |
Conclusion Ce type
dintervention mêlant lexpérience japonaise et les recherches sur les gares
TGV du futur, les gares "capables", est une réponse possible pour la gare de
banlieue de demain. Il faudra sûrement dépasser le terme de pôle multimodal et les
fonctions qui y sont rattachées pour tendre vers des lieux de vie capables de redonner du
souffle aux centres-ville de banlieue. Cela fait partie intégrante du rédéveloppement
des centres-ville, une opération comme Euralille à léchelle dune banlieue.
Penser ou repenser lurbanisme, cest un des principaux points sur lesquels vont
sappuyer les solutions pour améliorer la fracture sociale. Et la gare, lieu de
centralité par excellence, doit faire partie de ces changements. Est-ce quil faut
ce concentrer uniquement sur les quartiers de gare. Rien nest moins sûr. Il faudra
aussi repenser à relier les quartiers entre eux, optimiser laccès aux transports,
à la culture, aux services. Si la restructuration dune gare pouvait créer ne
serait-ce que lamorce dune réponse. Pour mettre en
application de tels concepts, il serait bon détudier au cas par cas ces quartiers
de gare souvent centre actif des villes, porte dentrée du voyageur, mais
aujourdhui simple passage obligé vers son "dortoir". Cela permettra de
dégager les potentialités de chaque gare et de son quartier, pour proposer des solutions
personnalisées et adaptées au contexte, hors de tous schémas globaux relatifs à une
identité de marque ou de ligne. Une nouvelle urbanité pourrait alors se développer au
bénéfice de tous les banlieusards que nous sommes de plus en plus. Que faudra-t-il
créer, à lavenir, pour définir une centralité dans la ville ? Est-ce que la
centralité ne va pas séclater au bénéfice de relations de quartiers, de
multiples centralités (à linstar de la mégalopole japonaise). La gare et les
transports devront-ils prendre tant de place dans notre vie quotidienne à lheure du
télétravail ? |